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❝ sweet child o' mine. ❞ // nassau

PUISSIEZ-VOUS MOURIR POUR VOTRE MAÎTRE.
❝ sweet child o' mine ❞
FLASHBACK.
Quartier vert, 17 février 2018. Quelque part près du pigeonnier.

Mon regard glisse doucement entre les différents animaux du pigeonnier dont les yeux doux de certains happent ma curiosité. Il existe différents types de réaction lorsque les sauvages rencontrent un être nouveau, étranger : l’excitation afin de séduire, le retrait par simple peur de l’inconnu, une bouille mignonne pour jouer sur les sentiments, ou la rage pour peur à nouveau, pour tenter de dissuader l’ennemi. Mon regard s’attarde sur une chienne pitbull qui saute dans tous les sens. Petite joueuse, elle remue la queue et court dans sa cage. Lorsque je m’arrête et m’approche d’elle, sa première réaction est de courir vers moi, de faire connaissance. Son caractère me rappelle drôlement Pearl, une magnifique chienne un peu comme elle, aussi enjouée, croquant la vie à pleines dents.
C’est un cri strident, apeuré, lointain et peut-être un brin surréaliste qui me tire de ma contemplation. Je décide de suivre mon instinct, fervent robuste, protecteur des contrées apprenant encore à maîtriser pleinement ma force, les cartes sont en ma possession.

Quelques heures plus tôt, j’avais décidé de ne pas superviser le camp militaire, j’avais lancé dans l'intimité maîtres et élèves, quittant les yeux de mes champions, oubliant le poids des responsabilités qui m'accablent petit à petit. Le Roi des Robustes semble beaucoup miser sur moi, malgré mes échecs, malgré un parcours douteux et des décisions prises sur le tard.
J’avais besoin de souffler et l’endroit le plus propice à la paix se trouvait aujourd’hui en compagnie d’autres êtres que les hommes. J’avais besoin de sentir l’amour, l’empathie et la tendresse des animaux. L’envie de ressentir la puissance d’un lien entre un animal et moi était forte. Depuis des années, je souhaitais parcourir ce monde accompagné d’une boule de poils. Mais malgré mes nombreux passages ici, jamais je n’avais eu un coup de coeur.

Mon passage en Terres Vertes ne se résumait pas simplement aux animaux. Je ressentais l’envie de voir comme Nassau progressait avec la maîtrise de son pouvoir. Elle rencontrait beaucoup d’obstacles, mais j’étais certain qu’elle était capable de parvenir à bout de ce don, à force d’entraînements.
Les débuts n’avaient jamais été faciles avec elle, je me souviens encore les disputes multiples suivies — toujours — de réconciliations animées par la joie et le bonheur de se retrouver. Petite princesse à protéger, petite soeur à éduquer, elle comptait tellement dans mon coeur que je me demandais encore pourquoi je n’avais qu’un frère auprès de moi. Pourquoi nous n’avions jamais eu de petite soeur.

Je progresse encore en direction du cri. Et c’est là que je la découvre, petit être recroquevillé sur lui-même à côté d’un corps se tordant de douleur. Mon rythme rapide et curieux se transforme en une course effrénée et inquiète. L’angoisse monte doucement et je sens mon coeur battre dans la poitrine. Le sang pulse jusque dans mes tempes et j’arrive enfin jusqu’à Nassau, le visage cramoisi, en sueur. L’inquiétude baigne sur mon visage. Le temps semble en suspension devant la vision d’horreur que j’aperçois et je comprends rapidement qu’elle a merdé.

— Nassau ! Qu’est-ce que t’as foutu bordel ?

Le jeune homme continuait de se tordre de douleur en hurlant ses tripes, ses cris étaient à en crever le coeur. La peur dans mon être amène rapidement une colère sans merci qui dégage tout sur son passage. Je suis une furie cherchant à agir, oubliant l’idée même de la compréhension, ne s’apercevant pas encore de la fragilité de cette petite poupée de porcelaine qui avait toujours eu du répondant malgré son choix de clan.
L’attentive n’avait sur ses joues rouges que la trace du torrent de larmes qui se déversait jusque sur le sol. Elle semblait complètement dévastée, dépassée, comme une folle hystérique. J’avais l’impression que je ne serais jamais capable de la contenir.

— Nassau ! Concentre-toi ! Qu’est-ce qu’il s’est passé ?


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Chose cruelle que la réalité et ses humeurs capricieuses, qui tombaient toujours sans dire mots, sans prémices, rien pour laisser un doute planer sur la suite. Toujours lorsque l’on baisse sa garde qu’elle frappe, quand on se laisse glisser vers la douceur de l’innocence et la facilité de la grossièreté. Pourquoi continuer à prendre toutes ces précautions si ennuyeuses, qui faisaient perdre ce temps précieux qu’on userait à d’autre loisirs. Pourquoi s’embêter de détails, quand rien n’était arrivé depuis des lustres. Les drames n’arrivaient qu’aux autres, on l’aimait cette pensée, on s’y accrochait avec un désespoir pour se mentir. Autrement la peur nous entravait, nous comprimait, et empêchait d’avancer réellement. Nassau vivait dans cet état, cette légèreté dont elle abusait depuis des mois à force de succès. Oui, elle avait commis cette erreur terrible de se reposer sur ses lauriers, de croire le plus dur derrière elle, convaincue de pouvoir tout faire. Tout réussir. Quelle idiote elle avait pu être. Phrase maudite qui revenait en boucle dans son esprit, la flagellant sans cesse de sa faute immense.

La scène se répétait sous ses yeux nerveux, perdus dans ces brides de souvenirs qui l’assenait sans pitié. Une simple promenade, avec ce garçon robuste présent depuis quelques mois. Il était gentil et drôle, charmant et la brune s’était laissée charmée. Passer du temps avec lui était un vrai plaisir, toutes les excuses leurs semblaient bonnes. Aujourd’hui une visite, banale, sans plus, près du Pieonnier. Voir les animaux, les champs, profiter de cette si belle journée au soleil. Puis une idée, cette jolie colline là bas, la jeune femme promettait une belle vue de là. Mais pas le temps de s’y rendre selon-lui, il avait à faire ailleurs, et le retard n’était pas permis. Et la Nassau, elle réfléchissait, elle pensait, ça mijotait dans son petit crâne. Si elle pouvait transporter de grosses boites remplies, elle pouvait sans doutes transporter un être humain. Cruche. Le son résonnait entre ses oreilles, sa propre voix se voulant mauvaise, cinglante. Le plan elle lui proposa, assurant que ça irait. Que rien de si grave ne pouvait arriver au final. Bonne à rien. Saisir la main, fermer ses yeux et imaginer leur deux figures tout là bas, imaginer le voyage vers cette destination. Quelle mauvaise surprise quand le trajet s’interrompit brusquement, que son corps lui paraissait soudainement pesant et lourd, son souffle court. L’incompréhension dans son regard, alors que quelques mètres avaient été franchis avant qu’elle ne soit forcée d’atterrir. Mais elle n’eut pas le temps de chercher la cause, alors que s’écroulait à ses pieds un amas de chair se tordant, criant sa souffrance. Figée, elle le fixa, l’observa. Pour voir avec horreur que sa main était à l’envers, les doigts s’animant fiévreusement dans un sens qu’ils ne reconnaissaient pas. Les iris sombres sondèrent davantage, cherchant plus d’anomalies, trouvant une oreille qui manquait à l’appel, les pieds tordus à l’extrême d’une manière qui torturait même le plus souple des contorsionnistes. Le temps lui semblait suspendu, cette impression terrible d’être à la merci d’un rêve. Mais c’était réel. Aussi réel que ses cris d’horreurs qui lui échappaient contre son gré, ses genoux au sol , qui n’arrivaient plus à la soutenir. La panique qui la secouait, les larmes glissant sur ses joues dorées, s’échouant dans l’herbe.

C’est ta faute. Combien de temps elle resta plantée à simplement jouer les folles devant l’infortuné qui souffrait, elle ne le sut pas. Pour elle, une éternité. En réalité, quelques minutes. Puis une figure familière venant s’ajouter au tableau, envahissant le panorama de l’attentive qui n’entendit sur le coup que des sons ne faisant pas le moindre sens. Ses yeux n’arrivaient pas à rester sur un même point, allant et venant, tentant lamentablement de trouver une ancre. N’importe quoi. Puis la voix se fit doucement plus claire et ce timbre grave vint s’imposer comme un bouclier temporaire, laissant le loisir à ses idées de se rassemblées un peu. L’air perdu, comme absent, la brune fixa l’homme qui lui parlait – la sermonnait presque – pendant quelques secondes. « Jakarta? » Le nom qui passa le seuil de ses lèvres, cherchant comme confirmation qu’elle ne divaguait pas. Les yeux qui clignaient alors que les mots commençaient à lui venir, qu’elle comprenait à nouveau cette langue. Que s’était-il passer? Elle même se posa la question alors qu’à nouveau elle eut le malheur de mirer le corps agonisant et qu’une nouvelle bouffée d’hystérie la prenait.

« Je voulais juste… en haut… je pensais pas que... » Ses phrases s’entrecoupaient, ne se terminant jamais, n’étant accompagnée de que simples gestures vagues et incertaines, pointant la colline, puis eux. Sa voix qui tremblait, trahissant son état de choc et sa fragilité du moment. T’attires que les emmerdes. À nouveau cette petite présence, dans un recoin sombre, venant frapper là ou ça faisait mal. « Qu’est-ce que j’ai fait. » Comme réalisant enfin que la situation découlait de ses actes, l’horreur baignant dans son ton, le dégoût et ce besoin d’être ailleurs. Fuir. Il fallait qu’elle parte. Chose qu’elle tenta, son instinct plus fort que sa raison, mais ses pensées la ramenaient toujours près de sa victime. Elle apparut là, puis ici, se téléportant frénétiquement dans un rayon très fermé autour des lieux. Son corps hurlait à la fatigue également, ne la laissant pas aller plus loin que quelques malheureux centimètres. Elle ne remarqua même pas les gens qui approchaient de tout ce grabuge, ne voyant que le regard de Jakarta. Pourquoi elle avait cette horrible sentiment qu’il la jugeait. Parce qu’il te juge. Comme un enfant fixant son parent, elle ancra ses pupilles dans celle courroucées du robuste, tremblant de tout ses membres, ses doigts s’enfonçant dans l’herbe.

« J’te jure que c'est un accident. » Fut tout ce qu’elle pu sortir de cohérent, cherchant une aide, n’importe quoi. Qu’il ne la méprise pas, qu’il ne l’abandonne pas.

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Quartier vert, 17 février 2018. Quelque part près du pigeonnier.

Les mots de Nassau n’avaient aucun sens. Elle ne parvenait pas à les aligner pour faire une phrase, incapable de m’expliquer la raison pour laquelle ce gamin se tordait de douleur. Mon attention resta longuement fixée sur la jeune femme désespérée mais lorsque le regard de celle-ci dévia sur le corps qui se tordait de douleur, le mien fit de même. Si depuis mon arrivée, quelques secondes plus tôt, j’avais évité de regarder la vérité en face, je décidais de laisser mes yeux glisser doucement sur l’être tordu. En l’examinant, je remarquais que ses pieds étaient tordus d’une façon impossible anatomiquement parlant. Ses doigts effectuaient des mouvements totalement anormaux et il lui manquait une oreille. Les dégâts intérieurs devaient être encore plus terrifiants que la vision d’horreur qui se présentait sous ses yeux.
J’aurai aimé lui cacher les yeux pour qu’elle ne voit pas l’étendue de son erreur, mais c’était déjà trop tard. Sa seule volonté était désormais de s’enfuir, de disparaître. Elle apparaissait et disparaissait ici et là sans que je ne puisse l’aider à se concentrer pour qu’elle s’arrête. Rien ne semblait véritablement capable de l’arrêter lorsque je le regardais, comme ça, de mes yeux égarés.
Il le fallait pourtant.
Quelqu’un devait la maintenir, la retenir.

Puisant dans ce que j’avais encore pour la sauver, oubliant que je ne maîtrisais peut-être pas encore totalement mon pouvoir, je m’approchais.
Qu’importe si elle me touchait et m’emportait avec elle. Qu’importe si je finissais comme ce gamin robuste que j’avais supervisé pendant de nombreux entraînements. Qu’importe si aujourd’hui, là, je mourrais pour elle. Si elle me tuait. J’étais prêt. Prêt à encaisser pour elle, à prendre sur mes épaules tout le poids du monde simplement pour qu’elle survive. Je n’avais plus peur. J’étais serein. Je n’avais jamais été aussi calme. Et c’était peut-être ce qui me sauva lorsqu’elle s’arrêta, plongeant son regard dans le mien. Quand elle me supplia de l’aider sans jamais le dire réellement. Lorsque je lus dans ses yeux un appel. Il fallait que je lui tende la main. Alors je l’ai fait.

J’ai attrapé son poignet sans me soucier des conséquences. J’ai serré fort pour qu’elle cesse de s’en aller. Peut-être qu’elle finira avec un bleu, qu’importe. Peut-être qu’elle a mal, qu’importe. Elle n’aura jamais aussi mal au poignet qu’elle a mal au coeur en ce moment.
Je l’ai amené vers moi pour qu’elle me prenne dans ses bras, qu’elle laisse ses chaudes larmes couler sur mon tee-shirt, je m’en foutais. Mon geste se voulait doux, rassurant. Il était peut-être un peu brusque, déroutant. Parce que Nassau, je la prenais jamais dans mes bras. On se foutait sur la gueule à longueur de temps. Mais aujourd’hui, elle avait besoin de ça, elle avait besoin de moi.
— Ça va aller, princesse, ça va aller, que je lui lâche, laissant ma main glisser sur ses cheveux pour calmer sa tristesse. C’était à ce moment précis que je m’étais rendue compte que cette petite, elle avait eu un impact considérable dans ma vie. Elle était comme la petite soeur que je n’avais jamais eu.


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Suspendue dans un monde qui tanguait entre la pause de tout ce qui semblait vivre et le tourment de l’actuel drame. Nassau se sentait dérivée, frappée par des vagues alors qu’elle tentait de maintenir la tête hors de l’eau, d’aspirer l’air salvateur qui lui offrirait un répit. Submergée par des émotions qui remontaient, d’anciennes et d’autre jusque là inconnue. La pire, la culpabilité. Elle la sentait qui se faisait discrète, et pourtant bien présente. Vicieuse, comme une toxique se répandant peu à peu dans chaque parcelles de votre être, insinuant ces sombres voix qui venaient murmurer à votre oreille. Des sons, comme chuchotés, mordant et prenant les sentiments, les retournant contre vous même pour vous torturer sans relâche. Malade elle se sentait, voulant se débarrasser de cet inconfort, ne plus avoir ce poids invisible sur ses frêles épaules. Et pourtant ... Il lui semblait si juste de connaître ce nuisible en elle, comme une punition pour son geste imprudent. Même la fuite ne s’offrait à son étreinte, elle qui d’ordinaire ne se faisait pas prier pour agir.

Alors elle cherchait la petite nymphe, de ses orbes digne d’une sombre tourmaline, guettant le phare qui guiderait son esprit perdu vers de meilleurs horizons. La grand goliath s’impose à sa vie, un roc dont même l’érode ne saurait venir à bout. Peut être brusque, peut être maladroit. Mais il était là. Là, réel, fracassant son hystérie comme si elle n’était qu’un verre fragile, les milles morceaux s’évaporant à son contact. La douleur dont il fut l’auteur, elle ne la ressentit pas un seul instant. Ne comptait que lui, ce passage vers un refuge qu’il lui offrait. Loin du cauchemars, loin de réalité. Et tout au fond de son esprit, une obligation à trouver un semblant d’équilibre pour ne pas reproduire la faute, ne pas étendre plus de corps dans son sillage. Surtout lui. Ingrate aurait-elle été de le blesser alors qu’il accourait à ses côtés, venant à son secours dans cette crise qui la secouait comme jamais avant. La belle ne se fit pas prier d’ailleurs pour se lover tel un chaton cherchant la chaleur de sa mère contre le torse du robuste. Enfouissant son petit nez dans le tissu de son chandail, laissant celui-ci se gorger de ses larmes, cachant son visage meurtrie au reste du peuple. Dans différentes circonstances, elle aurait noté que c’était le premier contact de ce genre que Jakarta et elle partageait. Certainement elle l’aurait taquiner, rabrouer et aurait été que pur bonheur. Mais en cet instant, elle ne cherchait que l’étreinte protectrice, ses bras tentant comme ils pouvaient d’entourer son compagnon à l’imposante stature. Les doigts venant s’emparer du dos de son habit, comme pour l’empêcher de s’éloigner, de l’abandonner. Comme pour se rassurer elle même qu’elle n’était pas seule. Lui devenant son rempart contre ce déluge, sa bouée lui laissant le luxe d’un répit, une bouffée d’air salvatrice.

Les mots l’apaisèrent doucement, encourageant son souffle à réduire son rythme qui lui donnait le tournis à force de travail. La main dans ses boucles, caressant tendrement. Cela lui donnait envie d’oublier quelques instants les cris du martyr, les voix plus nombreuses à chaque nouvelles minutes dans son entourage. Les questions, l’incompréhension, les regards… Elle ne voulait rien n’affronter, la force ne lui venant pas alors qu’elle tenait tout juste sur ses jambes. Rapidement, dans une cruelle forme de soulagement, toute l’attention dériva rapidement sur le jeune homme au sol, se tordant comme un anguille, des perles de sueurs suintant son corps. Son visage rouge de ses hurlements répétés. Avec milles précautions, on le cueillit comme s’il était de porcelaine, l’emmenant rapidement pour lui prodiguer des soins. Lentement ne résonnait plus que l’écho de ses lamentations à crever le coeur. Ne restait plus que ces têtes incrédules, curieuse de connaître les pourquoi de tout ceci. À nouveau elle se sentait submergée, étouffée et elle s’agita en tentant de se cacher encore plus dans le creux des bras du robuste. Quelques questions soulevées, certains tentant de la toucher, un geste innocent se voulant réconfortant. Mais chaque fois elle sursautait, se cachant toujours plus dans l’ombre de Jakarta. « Je voulais pas, je l’ai pas fait exprès. » qu’elle ne cessait de murmurer, encore et encore, incapable de penser à quoi que ce soit d’autre. Mais toujours plus de ci, et de ça. Ça voulait savoir, comprendre et dans son esprit à ce moment délirant, réprimander. Elle étoufait. Son coeur battant à tout rompre. Son rempart perdant de sa stature et sa grandeur, tombant lentement alors qu’elle commençait à gigoter pour s’en dégager. De nouveau il fallait partir, cette fois-ci à l’aide de bonnes vieilles méthodes. Sa petite taille lui offrit cet avantage de se faufiler comme elle le souhaitait. L’agitation de saisir une partie de l’attention de son compère. Soudain elle quitta tout. Comme une feuille au vent, elle fila sans attendre, poussant, jouant du coude pour s’extirper de cet enfer qui lui volait le peu de jugeote lui restant encore. Un appel s’éleva, son nom, peut être Jakarta, elle s’en fichait royalement. Ne comptait que le vent glissant contre sa peau, ses larmes se perdant dans l’air et ses jambes qui s’activaient comme jamais avant.

Nassau courait, sans but précis. Il fallait juste qu’elle s’éloigne de tout cela, qu’elle trouve un peu de calme, qu’on la laisse tranquille. Réfléchir était hors des options à sa portée, se poser et demander simplement de l’espace impossible. Un arbre se dévoila à son regard et elle y fonça, le contournant pour prendre abri contre son tronc. Cachée du monde. Recroquevillée. Apeurée. Profitant de ces précieuses secondes de pure sérénité, le bruissement des feuilles comme seul allié présent pour l’épauler. Sa quiétude ne dure que quelques minutes, son précédent sauveur de nouveau avec elle. Elle le fixa, ses yeux mettant à mal ceux des biches, brillant de larmes et de remords. « Excuse moi. » Sortit-elle. Banal, vide. « J’étouffais. » confia-t-elle, profitant qu’elle recouvrait l’usage de la parole pour communiquer un tant soit peu. Elle se doutait que même lui devait crever d’envie de savoir quelle merde encore elle avait causée. Comment une si petite créature avait put engendrer un foutoir pareil. Elle se fit violence, pour au moins sortir quelque chose, un semblant de repère. « J’ai essayé de nous téléporter. J’arrive à transporter avec moi des trucs lourd et gros… j’ai cru que ça marcherait. » De nouveau elle fut secouée de sanglots, les scènes lui revenant en mémoire, ravivant le flot d’émotions en pagailles qui la retournaient complètement. Un bref silence, cherchant le courage d’affronter son erreur. « Je voulais juste lui montrer la jolie vue en haut de la colline. » conclut-elle, remarque pleine d’innocence, de simplicité, trahissant le grand désarroi qui consumait la jeune attentive. Prouvant sa profonde culpabilité, sa fragilité d’ordinaire enfouie sous sa bonne humeur. L’enfant meurtrie et blessée, ne cherchant qu’un monde beau, plus que celui qu’elle avait toujours connu.

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Elle avait les yeux embuées. Elle avait en elle une tornade de sentiments. Je lisais dans son regard une culpabilité si forte que je me sentais presque coupable de ne pas avoir pu être là pour la petite princesse de cristal qu’elle était. Des pensées contradictoires s’insinuaient dans mon esprit, m’empêchant de réfléchir correctement. Elles me happaient, me paralysaient, me rendant spectateur du show qui se déroulaient sous mes yeux. J’étais un homme d’action qui réagissait au quart de tour, toujours, tout le temps. Mais, sentant son âme se briser en mille morceaux dans mes mains comme un vase qui chute de cent fois sa taille, j’étais incapable d’agir. Je la sentais se décomposer contre moi et j’avais ce sentiment d’impuissance qui me rendait fou, fou au point de m’empêcher d’agir. Au point de seulement être capable de la prendre dans mes bras, petite fleur candide, sans rien pouvoir faire. Je lui répétais que tout irait bien, mais qui était assez stupide pour croire en mes paroles, pour me laisser dire de telles stupidités.

Mes entrailles me tiraillaient, se contractaient. Mes muscles ne connaissaient pas la douceur, la fragilité d’un être, seulement la brutalité de ce monde. Cependant, je devais veiller sur un fragment de porcelaine qui ne demandait qu’à être réparé. Je sentais mon coeur pleurer au fond de mon être mais mon visage restait impassible. Longues étaient les secondes qui défilaient et je ne faisais que regarder les gens s’activer autour de nous comme si nous étions dans une bulle. Comme si je souhaitais la retenir près de moi, l’éloigner du malheur de la vie. Elle devait pourtant apprendre d’elle-même à l’affronter ; je pouvais seulement être là pour lui tendre la main quand elle ne tiendra plus que d’un doigt au bord du gouffre, prête à sombrer.
Je pouvais l’attraper, la tirer, la remonter. Je pouvais la forcer à revenir auprès de nous, mais je ne pouvais plus, après l’avoir déposée sur la terre ferme, la pousser sur son chemin. J’en étais incapable. C’était à elle et à elle seule de tracer son propre chemin. Son propre destin.

Les intrigués se faisaient de plus en plus nombreux maintenant que les cris du martyr s’étaient éloignés. Ils tentaient de s’approcher de la petite nymphe, ils osaient parfois porter leur main jusqu’à ses belles boucles pour essayer de calmer ses pleurs, ses sanglots contre mon corps. Mais chaque fois qu’ils osaient s’approcher d’elle, je montrais les dents et affichais un regard noir. Si noir qu’on y lisait les ténèbres, qu’on était happé d’une frayeur sans pareille. Certains retiraient leur main immédiatement. D’autres, plus téméraires, venait se frotter au risque de dévoiler ma rage intérieure. Il venait nous étouffer, ils entraient dans la petite bulle protectrice que j’étais parvenu à former, nous empêchant de respirer.
— Dégagez bordel, c’est pas un spectacle ! Laissez-la ! que je gueulais, dans l’espoir de les faire partir.
Mais il n’y avait rien à faire, ils avaient reculé d’un pas, seulement. C’était suffisant pour l’enfant, suffisant pour qu’elle se débate, se dégage de mon emprise de chaperon. Quand elle se faufila entre les autres, je me sentis grand, gros. Elle était fine, rapide. Elle fuyait sans remords et j’avais peur. Peur de la laisser partir. Peur qu’elle saute dans ce gouffre sans réfléchir. Je la regardais fuir en l’appelant. Je la regardais courir en hurlant son nom à travers les landes. L’écho résonnait presque avant de se perdre dans l’immensité du monde. Elle fuyait sans se téléporter, elle filait à plein poumons.

Je bouscule tout, tout le monde. Je les vire de mon passage sans contrôle ma force jusqu’à ce que l’un d’entre eux finisse au sol. Chez les autres, je lisais l’effroi sur leur visage. Une réaction me permettait de me frayer un chemin et s’ensuivit une course effréné pour ne pas perdre de vue le petit animal sauvage qui fuyait l’agitation pour se réfugier auprès d’un magnifique arbre, immense. Son tronc était si large que jamais mes bras n’auraient pu l’entourer. Sa cime était haute et ses branches s’étendaient de part et d’autre. La lourdeur du feuillage ployait, offrant un petit coin d’ombre dans ce monde où le trop plein de lumière éblouissait les petites créatures comme Nassau.
Je m’approchais doucement à pas feutrés comme si j’approchais une biche ou un écureuil, prenant mes précautions, de peur de l’effrayer. Elle s’excuse, elle s’explique. Elle ne me fuis pas comme un prédateur et il n’y a qu’un soupir de soulagement qui peut s’échapper de moi, au milieu des halètements après mon parcours du combattant. Je l’écoutais dans un silence religieux, laissant son coeur s’exprimer. Cette fois-ci, je ne la prenais pas dans mes bras malgré les sanglots, je la regardais en analysant la situation, essayant de trouver les mots qui sauraient la réconforter.

L’enfant pétillante que j’avais connu s’était évanouit et j’avais peur. Terriblement peur de ce bébé brisé, de sa souffrance. Cette peur de ne plus revoir un joli sourire sur ses tendres lèvres m’obligeait à trouver les bons mots.
— C’est rien Nas. Ça arrive, d’accord ? Il va s’en remettre. Pangonium est là depuis des années, ils vont l’aider. Tu n’as pas à te sentir coupable, tu es en plein apprentissage. Tu sais le nombre de gosses et même de vieux que j’ai foutu au Centre de Soins quand j’apprenais encore à maîtriser mes pouvoirs ? Ça demande du temps, ça demande des expériences, de la force. Et cette force ma belle, je sais que tu l’as, au fond de toi, lui dis-je en désignant son coeur du doigt puis sa tête. T’es la fille la plus forte que je connaisse, tu vas te relever de ça, Nas. Tu vas sourire comme tu sais le faire, tu vas aller de l’avant et tu vas continuer de travailler ton pouvoir. Je suis certain qu’un jour, tu sauras m’emmener où tu veux avec toi. Tu y arriveras, laisse-toi du temps, terminais-je en la regardant, le visage fermé, les mots durs. J’avais beau jouer les impassibles, appelant à un discours plein de sérieux, il fallait maintenant détendre l’atmosphère. Au fait, la prochaine fois, tu me préviens avant de te faufiler entre les gens, je te croyais pas si agile ! Et puis tu cours vite, moi qui croyais te battre à la course, va falloir que je m’entraîne davantage. Je suis sûr que je gagne au sprint, tu veux te frotter à mon incroyable rapidité ou t’as trop peur ? lui demandais-je, un rictus au bord des lèvres dans l’espoir de lui faire penser à autre chose. Ces taquineries, c’était peut-être la dernière chose qu’elle avait envie de faire, mais je savais que ça lui ferait du bien, parce que ça nous amusait tous les deux. Ça nous faisait rire, ça nous faisait du bien.
Elle avait besoin de bien.


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De son seuil elle le regarde de ses petites mirettes brillante d’émotions, de larmes d’une perte complète de repère. La moue tordue dans cette répression d’un hoquet annonçant une nouvelle vague de sanglots, ses sourcils froncés, créant de vilains plis sur son visage pourtant si juvénile d’ordinaire. Il la domine, de tout sa hauteur, ne rendant que l’ombre ou elle se terrait que plus grande encore et inconsciemment, ça la rassurait un peu. Fuir était plus qu’un réflexe pour elle à ce jour. C’était toute sa survie, tout ce qui l’avait maintenue en vie. Elle ne le racontait pas vraiment, en fait elle ne disait jamais vraiment grand-chose de sa vie avant Pangée. C’était celle d’Ayla, pas celle de Nassau. Voilà ce qu’elle se rentrait dans le crâne chaque jour pour rester saine et heureuse. Mais quand la situation l’exigeait, quand les circonstances échappaient à son contrôle, alors remontait ce fait cruel qu’il n’y avait pas de distinctions possible. Elle était Ayla et Nassau. Qu’elle le veuille ou non. Alors oui plus tôt, elle avait fait ce qu’elle faisait de mieux au final, décamper comme une lâche. Même sa capacité trahissait cette part d’elle. Mais la honte restait malgré tout, surtout en face de Jakarta. Lui le robuste, lui le fort combattant, lui qui allait directement dans ses problèmes. Combien de fois avait-elle envié son ami pour cela? Elle ne comptait plus. Le fait qu’il l’ait rejoint par contre, ça, elle le comptait dans le lot.

La nymphe s’expliqua enfin, quelque peu, sortant des phrases compréhensibles et surtout complètes. Et lui l’écoutant, simplement, tout bêtement. Elle ne savait comment, mais elle sut trouver la force de ne pas fondre en larmes, de nouveau. Enfin, jusqu’à ce qu’elle s’imagine encore une fois les horreurs dont elle était l’auteure, les cris, la peur, le chaos. Résonnant dans son crâne, bondissant comme un balle et martelant chaque parois pour la faire souffrir à son tour. Pourquoi ne pouvait-elle rien faire correctement? Pourquoi faillait-il toujours qu’elle merde et foute un bordel pas possible. Une ratée qui se voilait la face, la petite commençait à s’en persuader un peu plus à chaque nouveau faux pas.

Son voisin réponds. Au début elle n’osait le regarder, le laissant à son discours et ses mots se voulant encourageants. L’attentive savait que la douceur et le tact n’était pas le fort de l’homme, donc elle réalisait pleinement tous les efforts qu’il faisait pour elle. Il essaie de la rassurer, mais franchement, même l’éternelle optimiste n’en croyait pas le moindre mots. Ses yeux le dardant en coin, sursautant doucement quand il approcha son doigt pour pointer son coeur, puis sa tête. Cela la force à le regarder, iris à iris. Et il termine sa tirade, par ces mots qu’elle voulait à la fois entendre et envoyer valser. « Je suis pas forte Jak. » Elle murmure à la suite, sans réelle convictions dans la voix, fixant ses pieds et laissant ses boucles tomber sur son visage. « Je ne tenterais plus jamais ça. » Conclut-elle ensuite, sur le moment persuadée de cette idée, d’un ton laissant comprendre qu’elle ne voulait pas être poussée. Trop peur, trop bloquée. Son coeur déchiré ne lui laisse pas deux secondes de répit.

Et là, il fallut que Jakarta ait la merveilleuse solution de tenter l’humour. Nassau n’avait pas du tout la tête à ça et elle le jugea d’un regard qu’elle n’arborait que très rarement. Ses orbes sombres normalement si chaudes et vivantes, était glaciales et perçante, le visage fermée et montrant un clair dédain à ce qu’il faisait. La belle australienne n’était pas méchante, pas du tout même. Mais comme n’importe qui, quand elle était retranchée, elle pouvait se montrer cinglante et dire des choses dépassant sa pensée. Comme à l’instant suivant. « Bien sur que je cours plus vite que toi. Je cours tous les jours. Pendant des heures. Je suis rôdeuse, tu te souviens. » Pas une note de taquinerie, sa phrase se terminant avec ce goût amer. Elle ne voulait pas rire. Elle voulait qu’on la déteste, qu’on la méprise. Elle voulait que tous la traite comme elle se traitait elle même en cet instant. Pendant quelques minutes elle s’accrocha à ce choix, fixant le loin, fermant tout et se voulant aussi désagréable que possible. Mais elle n’était pas hargneuse, elle n’était pas capable d’être peste, de tourner le dos à des amis. Ou encore moins de les blesser. L’adulte-enfant laissa donc tomber ses épaules en signe de résignation, mirant son grand ami comme un chiot. « Pardon. Je devrais pas te parler comme ça. Me déteste pas, s’il-te-plait. » Et elle termina sa ligne et venant se pelotonner contre lui, se frayant un passage entre ses bras de nouveau. Si petite en comparaison, elle se sentait protégée du monde. Jakarta était devenu une part importante de sa vie. Jusqu’à aujourd’hui il était un très bon ami. Mais en cet instant, elle réalisait pleinement combien elle l’aimait, combien elle avait besoin de le savoir tout près pour être heureuse. Et pas le genre d’amour comme dans les films ou les contes de fées, non, comme si elle trouvait un frère perdu. Sa confiance s’en trouva gonflée légèrement et de nouveau, elle lui fit un petite confidence, certes vague, mais pour Nassau, c’était énorme. Comme mentionnée plus tôt, elle ne parlait pas franchement de sa vie. Le faire marquait pour elle un cap important dans leur relation. « Tu sais… j’avais prit l’habitude du quotidien de Pangée, de ne plus attendre une catastrophe à chaque tournant. Je me suis ramollie. Je n’avais pas ressentie tout… tout ça depuis longtemps. » L’attentive coupe son élan, réfléchissant aux mots, aux significations. Comment en dire, quoi dire. Elle avait peur. Ses doigts serrèrent ceux du robuste, cherchant une ancre, un pilier, n’importe quoi pouvant la raccrocher à la réalité. « Jak, je veux pas recommencer à survivre. » Petite voix tremblante, montrant sa peur.

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Nassau était complètement terrifiée, déboussolée. Cela se voyait dans ses yeux, dans son regard, dans son attitude. Il ne fallait pas être une lumière pour comprendre qu’elle venait de subir un traumatisme énorme qui allait rester ancré jusqu’à la fin de ses jours dans sa tête. Je compatissais, je comprenais, en un sens. J’avais dû tuer, moi aussi. Et cela n’avait rien d’un accident, non. Cela avait été un ordre, une obligation pour accéder au trône pour faire honneur à celui auquel je me devais de succéder. J’étais persuadé que Nassau était capable de traverser cette épreuve, qu’un jour ou l’autre, elle finirait par accepter son acte et qu’elle poursuivrait son apprentissage, peu importe ce qu’elle insinuait aujourd’hui. « C’est faux, Nassau. Tu le sais. » répondis-je immédiatement après son murmure peu convainquant. « Tu ne le vois peut-être pas aujourd’hui, pas maintenant. Mais tu finiras par te rendre compte, Nas, que tu as plus de force que tu ne le penses. » Je n’avais pas la force de la persuader aujourd’hui. Il finirait par ouvrir les yeux, par accepter la vie, par lui tendre les bras comme elle avait sûrement déjà pu le faire. J’étais désespéré à l’idée qu’elle ne retrouverait peut-être jamais son magnifique sourire. J’aimais la voir s’amuser, l’entendre rire aux éclats. Elle méritait plus que tout d’être heureuse.
Elle avait encore toute la vie devant elle.

J’ai senti comme une raclée en pleine figure. Ses paroles cinglantes me piquent subitement alors que je tente de la réconforter, de jouer la carte de l’humour parce que, qu’est-ce que je sais faire de mieux au juste ? Je suis incapable de trouver les mots pour apaiser les coeurs, je ne fais que rigoler pour oublier, pour cacher la peine. Je n’ai eu que ça dans ma vie, ma seule protection. L’humour. Sauf qu’ici, elle ne fonctionne pas. Je n’ai le droit qu’à un regard glacial, perçant, quelque chose qui ne ressemble pas à Nassau. Quelque chose qui me fait peur et que je n’aime pas. Je m’apprêtais à l’envoyer balader, je sentais que la colère montait. Je me démenais pour l’aider comme je ne l’avais jamais fait et je me sentais, au final, agressé. Même ses pardons ne me firent pas redescendre tout de suite. « Cesse de jouer les martyrs, Nassau. Relève la tête et affronte tes erreurs, bon dieu. » Si mes mots réconfortants n’avaient pas marcher, alors peut-être qu’il lui fallait quelqu’un pour la secouer. J’avais beau l’adorer, je ressentais en moi une certaine frustration que j’avais eu besoin de déverser. « Je te déteste pas, Nas. Peu importe les mots qui sortiront de ma bouche. Aujourd’hui, demain ou dans dix ans. T’es comme ma petite soeur, je pourrais jamais te détester. » Mon ton était dur et froid, et malgré tout, il se voulait chaleureux, pour lui faire comprendre qu’elle comptait pour moi, que je n’allais pas la laisser tomber, pas si facilement. Elle pouvait me repousser autant qu’elle voulait, je ne la lâcherai pas. Parce que mine de rien, elle était la petite soeur que je n’avais jamais eu.
J’acceptais ses bras sans broncher et je déposa un baiser sur ses cheveux, profitant de ce moment d’affection pleinement. Il n’y avait rien autour de nous, juste le vide d’une prairie. C’était presque idyllique. Et c’est dans un moment comme celui-ci que la jeune demoiselle décida de se confier à moi. Je la serra davantage dans mes bras, ressentant son étreinte mêlée à la peur. « Je suis là, Nas. T’es en sécurité, ici, d’accord ? Tu apprendras à contrôler ton pouvoir, tu apprendras à le maîtriser. Tu sais que si t’as besoin de moi, t’appelle, je rapplique. » Je lui offris le temps dont elle avait besoin dans mes bras, puis j’ajoutais doucement. « Qu’est-ce que tu veux faire ? »


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Jakarta n’eut pour seule réponse à ses lamentations que celle de la remontrance et jamais encore elle n’avait été si heureuse de se faire ‘gronder’. C’était ce qu’elle voulait au fond, en ce moment précis, de se faire secouer, qu’on ne la ménage pas. Elle n’avait pas le droit de se plaindre de son sort quand le pauvre garçon vivait mille fois pire qu’elle. C’était certainement pour cela qu’elle aimait tant le robuste; sa rudesse, cette simplicité des choses quand il parlait. Peut être n’appréciait-elle pas toujours au début, mais au final c’était ce qu’il fallait lui dire et elle ne lui en tenait jamais rigueur. Enfin il arriva à lui arracher un début de sourire alors qu’il faisait tout ce qu’elle avait souhaité quelques secondes plus tôt. Et ce dernier ne fit que grandir un peu plus quand il la compara à une sœur, chose qui réchauffa le coeur de l’ingénue alors qu’elle rejoignait ses bras. Quête de protection, de confort. Le baiser fut la chose qui acheva de la détendre et elle ferma les paupières, profitant de l’instant si parfait qui n’appartenait qu’à eux. Nassau mentirait si elle disait qu’elle n’aimait pas le fait qu’elle était l’une des privilégiés à pouvoir être témoin de la douceur du colosse. Dans sa vie elle en avait croisé des gens, mais aucun ne pouvait se comparer à la relation qu’elle avait avec l’homme, même avec ses propres frères et sœurs elle ne se souvenait pas d’une telle proximité. Jakarta était spécial, elle ne voulait le perdre sous aucun prétexte.

Sa confidence était là une preuve indéniable de sa confiance complète. Une chose qu’elle n’accordait qu’à de rares élus. Non pas méfiante de nature, mais plutôt secrète, pudique avec les choses la touchant de trop près. Les masques étaient plus simples à porter et montrer, jeter les choses qui fâchaient au fond de la mémoire. Alors même cette vague confidence signifiait beaucoup de la part de la nymphe dorée. Sans étonnement, il l’écouta religieusement. La conforta, tentant de chasser la peur qui transpirait du frêle corps qu’il serrait. « Je sais Jak. » Conclu-t-elle simplement, un sourire ravi de savoir un roc aussi stable à sa disposition. La solitude avait toujours été une grande ennemie pour la brune. Elle avait besoin de se savoir entourée, soutenue, autrement elle perdait pied et s’enfonçait dans la mélancolie. Presque ironique qu’elle chassait pourtant tout engagement sérieux avec quiconque. Mais à force elle ne cherchait plus à comprendre ses diverses contradictions.

La question la laissa pensive. En vérité, les réflexes étaient toujours présents et ce qui lui vint en tête dans l’instant fut son Arbre Coeur. Se terrer dans son petit coin de paradis. Simplement l’observer des heures, attendant qu’il lui parle. Mais elle ne voulait pas être seule, elle voulait rester avec Jakarta. Un énorme dilemme s’imposait maintenant, à savoir si elle l’emmenait ou non à cet endroit sacré. Quelques hautes têtes des attentifs connaissaient le chemin, mais aucun n’avait vu son arbre. Personne ne l’avait vu. C’était la chose qu’elle gardait jalousement pour elle, son moment d’égoïsme. Pourtant… le robuste avait prouvé mainte fois qu’il était différent et particulier pour elle. Certainement qu’il respecterait son sanctuaire. De son point de vu, il avait certainement du la voir dans son débat intérieur, jusqu’au moment ou elle se sortit à contre coeur de son étreinte pour se planter devant lui. L’air sérieux. « En ce moment… avec cette… situation » sa voix tourna légèrement amer à ce dernier mot avant de continuer. « J’aurais besoin de me rendre à mon Arbre Coeur. » Un grande bouffée d’air vint envahir les poumons de la belle qui détourna le regard un moment, comme pesant une dernière fois s’il était judicieux d’offrir cette invitation. Finalement, elle cracha enfin, s’armant de courage. « Mais je veux pas rester toute seule. Si t’as le temps et l’envie… tu peux venir avec moi. Il est loin, c’est une bonne marche… mais. » Un sourire chaleureux, pour le convaincre, lui montrer que ce geste signifiait beaucoup dans l’évolution de leur lien. Qu’elle lui proposait une chose inédite. « Je te fais confiance. Je sais que tu respecteras mon Arbre. Mon paradis. » Acheva-t-elle en se levant. Signe qu’elle était prête à prendre la route, tout de suite, pensant déjà à quelques raccourcis étant donné qu’elle ne pourrait pas faire les derniers mètres en se téléportant. À quelque part, elle craignait qu’il refuse. Comme s’il envoyait valser ce point important de son existence. Mais comment lui en vouloir alors, l’Arbre Coeur était un rituel appartenant aux attentifs et certainement que bien des robustes devait la trouver stupide. Elle ne connaissait pas l’avais de Jakarta sur ce sujet.

« Mais je comprendrais que t’ai pas le temps hein. C’est vraiment pas à côté, on sera pas rentrés avec 10 heures du soir, au moins. » Elle sentait qu’il était important de préciser tout ça, comme la journée était déjà entamée depuis un moment, ils reviendraient plus tard. Il avait peut être d’autres obligations. Mieux à faire. Soudainement elle se sentait stupide d’avoir eut cette idée et elle dandina dans son stress.

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Elle avait ce petit quelque chose depuis qu’il la connaissait. Un truc, il ne savait pas encore quoi, il n’avait pas mit la main dessus et Dieu seul savait pourquoi il n’y était pas encore parvenu, mais elle était spéciale. Avec sa petite carapace mignonne qui la poussait à rejeter ceux qui s’accrochaient à elle. Sa colère par peur de perdre ceux qui l’entourent, pour mieux les serrer contre elle une fois qu’elle avait laissé entrer cette personne. Le truc entre eux, c’était qu’ils fonctionnaient pareil. Ça avait toujours été le cas. Il fallait trouver le chemin d’accès pour entrer dans cette carapace-forteresse, user de ruse ou bien de patience pour traverser ce sentier semé d'embuche. Mais une fois traversé, c’était une ancre qui s’accrochait fébrilement à vous sans plus jamais vous lâcher, un coeur prêt à s’arrêter de battre pour l’autre, une âme prête à se vendre pour l’autre, un corps prêt à mourir pour l’autre. Ça devenait, petit à petit, à son rythme, ça. Nassau et Jakarta.
Des créatures capable de se sacrifier l’une pour l’autre, quoi qu’il arrive.

La sentir dans ses bras et son petit sourire d’ange sur le visage, les yeux encore bouffis et rougeâtres à cause des récentes larmes lui réchauffait le coeur. Cette petite, il voulait plus la lâcher, il voulait la protéger envers et contre tout. Parce que ici, en Pangée, ce n’était pas le havre de la sécurité. Il y avait des créatures, des pouvoirs, des expériences, des meurtres parfois.
Il y avait quelque chose qui n’allait pas, comme un léger dysfonctionnement, une faille dans les portails, de quoi menacer la sécurité de sa princesse. Et c’était pour cela qu’il était là.
En la regardant dans les yeux, il eut un instant l’impression de découvrir pour la première fois le regard de sa petite soeur, celle qui n’avait jamais existé, celle qui venait de prendre soudainement forme sous ses yeux. Puis l’effet s’estompa et le ramena sur Terre, en Pangée. Brusquement.

Les mots de la demoiselle lui firent quitter ses pensées, pour l’écouter avec attention. L’Arbre Coeur. Arbre sacré pour les Attentifs, un culte qu’il ne comprenait pas vraiment, qu’il ne comprendrait sans doute jamais mais il sentait qu’elle nécessitait sa présence. Réfléchissant un instant aux obligations qu’elle lui rappelait qu’il avait, il secoua instantanément la tête en souriant. « Moi ? Des responsabilités ? Arf ! » en rigolant, comme s’il ne prenait pas au sérieux son statut actuel. Après tout, il n’était pas Roi, il était parfaitement libre de faire ce qu’il souhaitait. « Allez, dépêche ! » lui lança-t-elle avec un signe de la main pour la faire venir tandis qu’il partait déjà devant — dans la mauvaise direction.


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Aujourd’hui, en cet instant, ce moment, elle réalisait pleinement cette chance inouïe qu’elle avait d’avoir une épaule aussi solide que celle de cet ami. Il lui rappelait plus que jamais combien sa famille lui manquait, ce merveilleux cocon de chaleur et de joie qui avait été son monde pendant si longtemps. Un monde qui lui paraissait tellement loin depuis des lustres. Tellement habituée à séjourner seule, à avancer l’air bravache dans cette ombre que l’avenir était. Puis il se pointait, lui, le robuste bourrin et maladroit quand l’on venait aux sentiments. Une bien drôle de paire, comme un chaton et un molosse se trouvant, une union aussi inattendue qu’attendrissante. Prouvant que les liens les plus forts étaient ceux d’amour sincère, et cela peut importe la nature de ceux-ci. Il n’y avait que Jakarta pour réussir à lui rendre le sourire dans cet instant terrible, qui marquerait son cœur à jamais. Entre eux c’était unique, spécial. Frère et sœur. On pouvait les voir ainsi. Mais même ces termes peinaient parfois à pleinement exprimer ce qui les unissaient. Mais Nassau n’avait jamais été de ceux qui avaient besoin de mots, de termes pour identifier les choses. Le simple fait de les reconnaître lui suffisait amplement.

C’était donc presque écrit que l’exception à la règle se montrerait à travers lui. Que la brune accepterait de partager ce trésor qu’elle protégeait jalousement pourtant. Son doute lui semblait alors déplacé quand il accepta cette offre pleine de sens. Bien sûr qu’il n’aurait pas dit non, ce grand baquet ne l’aurait jamais laissé seule dans un moment pareil, bien trop protecteur pour cela. De nouveau il la faisait sourire. Un don qu’il possédait, assurément. D’autant qu’il négligeait ses responsabilités pour elle, certainement qu’on irait lui taper quelques doigts pour avoir disparu toute la fin de journée. Dans d’autres circonstances, la belle en aurait lever ses yeux vers le ciel dans un acte de faux désespoir. Mais pour aujourd’hui, elle était bien trop heureuse de le garder avec elle pour être moqueuse. Enfin, c’était jusqu’à ce qu’il parte en avant de lui même, ouvrant la marche dans la direction complètement à l’opposé de la bonne. Elle craqua alors, d’un coup et éclata d’un rire franc, salvateur. « Jak. Par là grande tête en l’air. » Plaça-t-elle entre quelques gloussement, pointant un autre chemin et prenant le rôle de meneuse. S’enfonçant alors dans le boisé, l’enfant des îles guidant son ami d’un pas assurer et connaisseur, n’hésitant jamais un seul instant. Leur route se fit dans un silence presque religieux. Elle ne savait trop que dire, elle savait qu’elle en mettait gros sur les épaules du robuste en lui accordant cette confiance énorme. Le temps sembla défiler, la brune ne voyant pas cette bonne heure de marche passer. Se promener sans un mot avec lui était étrangement agréable, mais elle n’était pas complètement surprise. De plus en plus, entre eux les paroles semblaient optionnelles, superflues. Juste de l’avoir avec elle était parfait ainsi, sa présence lui apportant ce réconfort dans son cœur. Alors elle ne força pas la discussion, jugeant qu’elle n’était pas nécessaire pour cette étape.

Soudain, Nassau ralentit son pas, se stoppant devant un rideau de lierres qui se balançait doucement au gré de la brise. Une dernière fois elle prit un instant pour mesurer ce qu’elle faisait, regardant Jakarta d’un air absent avant de sourire doucement. « Jak, bienvenue dans mon paradis. » Un ton doux, serein alors que sa main venait tasser ce pan de feuilles et laissa filtrer un rayon de lumière. Sous leurs yeux se dévoila alors une sorte de minuscule clairière, espace vierge encerclés par le bois, le cachant aux yeux du monde terrestres. Non couvert, le soleil pouvait l’éclairer et lui donnait cette espèce d’aura, contrats avec le sombre de la forêt. En son centre, un petit étang calme, simple dominer par le maître des lieux, l’unique arbre du cercle. Un grand saule pleureur dont le feuillage pleuvait au-dessus de l’eau, faisant un jeux de lumière et d’ombre tout à fait captivant. Nassau laissa Jakarta observer s’il le désirait, allant vers son Arbre pendant ce temps et attendant qu’il vienne la rejoindre devant le massif être de bois. « Je n’y croyais pas quand j’ai fini par tomber sur ce lieu. Cet Arbre… quand je l’ai vu, j’ai tout de suite su que c’était lui. » La nymphe pose l’une de ses mains contre le tronc, les yeux plein d’étoiles et d’amour pour ce pilier qui était son totem maintenant. Juste d’être en face de lui la rassurait, la rendait plus calme et tranquille. Elle trouva siège à son pied, invitant le robuste à l’imiter et à profiter de la sérénité de l’endroit. « Tu sais, je dors souvent ici. » Confia-t-elle, un petit sourire aux lèvres. « J’aime à juste… me souvenir de ce que j’avais tant souhaité trouvé quand j’étais plus jeune. De croire que c’était ça mon paradis en fait. » L’air rêveur, elle zieuta l’espace avec admiration et une pointe de tristesse. Souvent elle ne se sentait pas de revenir vers la cité, préférant rester ici et oublier Pangée et ses histoires. Pas de remords, pas d’accidents, pas de souffrances, rien que cette plénitude qui l’envahissait et qui lui faisait tout oublier. Oublier son passé, son présent. Tout. Mais oublier, ce n’était pas la solution, elle ne le savait que trop bien. Regardant Jakarta, elle reprit sur ses confidences, se sentant plus en sécurité, loin d’oreilles cachées et mal intentionnées. « Ma vie avant Pangée n’était pas belle Jak. Pas du tout. Honnêtement, je ne comprends toujours pas comment j’ai pu échapper au Fléau alors que presque toute ma famille en est morte. » Songeuse, ses prunelles fixait le vague, l’eau qui bougeait à peine alors qu’elle sortait enfin ce poids qui pesait depuis des années. Pourquoi elle ? Qu’avait-elle dont de plus que les autres pour avoir survécu.

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